Avant-proposLe rôle et la place des parents en ce qui concerne l'école est un thème récurrent des politiques éducatives. Les familles ont longtemps été peu intégrées à la vie quotidienne de l’école, notamment dans le secondaire. Les parents pénétraient peu dans les établissements. La relation école-famille reposait sur des rencontres formelles, généralement à la rentrée, plus rarement sur des bilans intermédiaires ou en fin d’année. Le flux d’échange était majoritairement à sens unique, l’école dictant le rythme et les modalités d’information. L’école transmettait les informations (notes, comportement, convocations, orientation…) via des supports papier comme les carnets, bulletins ou courriers. (IGESR, 2021).Le numérique, avec le déploiement des espaces numériques de travail (ENT) dans les années 2000, et celui, concomitant des logiciels de vie scolaire, a profondément transformé les relation école-famille : leur rythme et leurs modalités. Les parents peuvent désormais accéder directement aux contenus des cours, à l’agenda, aux notes, aux devoirs et absences des élèves. En 2020, la crise sanitaire a marqué un tournant important dans l’usage des ENT pour permettre la continuité pédagogique.Si la numérisation de la relation école-famille pourrait tendre à renforcer la capacité parentale à soutenir le travail à la maison, il faut noter que cela n’est pas sans conséquences : la possibilité pour les parents de suivre quotidiennement le travail scolaire peut augmenter la pression scolaire, avec une surveillance plus rapprochée, qui n’est pas toujours vécue positivement par les élèves, en particulier ceux/celles en difficulté ou en décrochage.Les enseignant.es, de leur côté, peuvent avoir « le sentiment d’une ingérence dans leur travail à cause de l’accès des parents et de leur hiérarchie et à certains de leurs contenus de cours » observait le Cnesco en 2020. « Ils ressentent également une forme d’ingérence dans leur vie personnelle à cause de la messagerie et ils craignent une trop forte sollicitation de la part des élèves et/ou des parents ».En avril 2024, l'inspection générale de l'éducation, du sport et de la recherche (IGÉSR) a été saisie pour analyser l'impact du numérique sur les relations entre l'école et les familles. L'inspection revient, dans son rapport, sur le déploiement des ENT, concomitant à celui des logiciels de vie scolaire, comme Pronote. L’Inspection dresse un bilan plutôt positif des ENT. Toutefois, elle s’inquiète, , de la position quasi-monopolistique d'un éditeur privé sur le marché des logiciels de vie scolaire. Une position dominante « qui peut fragiliser l’action du ministère dans sa volonté de régulation des services numériques, particulièrement en lien avec les acteurs privés ». Elle recense aussi toute une série de difficultés qui résultent de la multiplicité des acteurs (ministère, collectivités, éditeurs privés) et de leur difficulté à se coordonner : « des recouvrements fonctionnels entre certains services, l’emploi d’identifiants multiples, source de confusion pour les familles et les élèves mais aussi surcroit de travail d’assistance de la part des personnels éducatifs ».L'inspection alerte sur l'usage intensif des ENT et logiciels de vie scolaire notamment en dehors du temps scolaire. Elle recommande la mise en œuvre d'un droit à la déconnexion (pas de nouvelles publications entre 20h et 7h, ni durant les week-ends et vacances).Rappelant que les familles les plus éloignées du numérique rencontrent des difficultés d'accès ou de compréhension des ENT, l'inspection recommande de mobiliser, dans le cadre d’une « alliance éducative » les conseils départementaux, les associations, les conseillers numériques et France Services, les caisses d'allocations familiales, pour maintenir et développer, dans l’ensemble des territoires, cet accompagnement.Enfin, elle formule, en conclusion 16 mesures pour remettre de la cohérence dans le développement des ENT et des logiciels de vie scolaire, pour lever les freins à leur utilisation, pour accompagner les parents éloignés du numérique et pour corriger les utilisations parfois stressantes de ces outils.
99 % des lycées publics, 89 % des collèges publics et 62 % des écoles publiques proposent un ENTLes premiers espaces numériques de travail (ENT) ont vu le jour au début des années 2000, sous l’impulsion du ministère de l’Éducation.Les ENT centralisent de nombreux services pour les élèves, les parents, les enseignant.es et l’administration :accès aux ressources pédagogiques (cours, exercices, documents...) ;outils de communication (messagerie, forums, visioconférences...) ;gestion administrative (inscriptions des élèves, paiement des cantines...) ;suivi individuel des élèves (absences, comportement, gestion des notes et bulletins scolaires).Les ENT sont financés par les départements pour les collèges, par les régions pour les lycées. Dans les écoles, l’organisation et le financement varient selon les régions ou les académies. Un marché des ENT a ainsi vu le jour, avec plusieurs éditeurs qui proposent des solutions dans le respect dun schéma directeur (SDET). L’offre relativement foisonnante d’ENT proposés par des éditeurs s’est progressivement concentrée autour de quatre éditeurs qui se partagent désormais l’essentiel du marché des ENT.À la rentrée 2024, 99 % des lycées publics, 89 % des collèges publics et 62 % des écoles publiques proposent un ENT.92 % des élèves du second degré et 64 % des élèves du premier degré bénéficient d’un ENT ainsi que leurs parents.Selon l'IGESR « Les ENT désormais incontournables pour la communication avec les familles »Le rapport de l'inspection générale de l'éducation, du sport et de la recherche (IGESR) dresse un bilan plutôt positif des ENT : « ces outils ont joué un rôle décisif lors de la crise sanitaire pour assurer la continuité pédagogique. (...) Dans le premier degré, les écoles ont, à l’occasion de cette crise, mis en place les premiers usages sans cadre régulé et les ont ensuite majoritairement confirmés avec le déploiement d’une solution ENT qualifiée. Les services de visioconférence, peu présents dans les ENT avant la crise sanitaire, ont été depuis utilisés par les établissements scolaires pour proposer des conférences ou des réunions hybrides. La visioconférence, démocratisée également par la massification du télétravail dans la société, est devenue un moyen dont se sont saisis certains chefs d’établissement pour s’assurer d’une plus large participation des parents à l’occasion de différentes réunions d’information ou de sensibilisation (initialement créés en 2003 autour d’un objectif pédagogique), elle a conduit à une intensification des usages autour d’un objectif partagé : assurer la continuité pédagogique. Une fois la crise sanitaire passée, l’ENT est resté inscrit dans le paysage éducatif et son usage n’a pas décliné mais progressé ».« Les ENT sont désormais incontournables, dans la vie des établissements, pour la communication avec les familles, et ils sont reconnus comme tels. Le regard critique qui peut être porté sur eux, et plus globalement sur la relation au numérique et aux écrans, ne remet pas en cause leur légitimité mais la place qu’il convient de leur donner au service d’un projet pédagogique et éducatif. Par ailleurs le perfectionnement de l’outil est un atout bien identifié, qui pourra être mis à profit dans l’hypothèse de crises futures ».« Au regard d’autres vecteurs de communication (réseaux sociaux, messageries privées) souvent utilisés par les personnels, les parents et les élèves, par commodité, ou par réflexe, et sans en mesurer les risques, l’ENT offre par ailleurs, de l’avis des personnes entendues, un environnement de confiance, sécurisé, qui répond aux exigences du RGPD et fait l’objet d’une contractualisation entre les acteurs à partir d’un cahier des charges protecteur ».
L’émergence d’un acteur dominant dans la relation numérique école-familleAlors que les régions et les départements concentraient leurs efforts et leurs financements sur le déploiement des ENT, conçus principalement comme un portail, comme un point d’entrée unifié donnant accès à une large gamme de services, les chefs d’établissements se procuraient auprès d’autres éditeurs (comme Index Education) des logiciels de confection des emplois du temps, qui n’étaient fournis ni par les éditeurs d’ENT, ni par le ministère.En étendant les fonctionnalités de ces logiciels EDT à la gestion de la vie scolaire (absences, retards, bulletins) et en les intégrant dans les ENT (avec l’accord des collectivités), les éditeurs de logiciels de vie scolaire (Pronote, en premier lieu, mis au point par la société Index Education) ont pris pied sur le marché des ENT. Les logiciels sont progressivement devenus le principal vecteur des relations école-famille, éclipsant les autres services proposés par les ENT.« Deux éditeurs, Index Éducation et Aplim, sont majoritaires, voire quasi monopolistiques, sur le marché des logiciels de vie scolaire, logiciels qui sont en fait des plateformes accessibles en mode web et via une application mobile ».La Cour des Comptes s’était émue, dès 2020, de la montée en puissance de la société Index Education : « La prédominance d’un éditeur privé crée de fait une forte relation de dépendance entre cette société et les établissements scolaires, chacun client d’une même solution logicielle. Outre les aspects financiers, se posent d’une part la question de l’ouverture aux données des élèves et de leur protection » .Une inquiétude relayée, en 2025, par l’IGESR : « Pronote, du fait de sa position quasi-monopolistique en tant que logiciel de vie scolaire, présente le risque d’apparaître comme l’acteur dominant dans la relation numérique de l’école aux familles ».L’IGESR pointe, notamment, un certain nombre de pratiques tarifaires.La société Index Education « imposerait aux établissements scolaires, lorsqu’un ENT autre que sa propre solution est mis en œuvre en leur sein, une tarification d’interopérabilité pour l’échange des données issues de son logiciel, avec des coûts supplémentaires jugés importants par les EPLE ».Le SMS s’est progressivement imposé dans les établissements pour atteindre les familles, notamment pour signaler l’absence d’un élève à ses parents (SMS individuel), rappeler des réunions importantes ou communiquer en situation d’urgence ou de crise (SMS vers tout ou partie des parents). Selon l’IGESR, la tarification des SMS par Index Education serait « près de 60 % plus chère que les tarifs accessibles au ministère pour la diffusion de SMS (…) Des alternatives à moindre coût existent mais ne peuvent pas être directement couplées à Pronote ». L’IGESR ajoute « qu’en en raison du coût important des SMS et de leur poids sur le budget de l’établissement scolaire, plus particulièrement dans les collèges, certains chefs d’établissement en ont restreint fortement ou abandonné l’usage du SMS ».« Ce rôle central », conclut l'IGESR, « peut fragiliser l’action du ministère dans sa volonté de régulation des services numériques, particulièrement en lien avec les acteurs privés. Par ailleurs, certaines données renseignées par les établissements scolaires dans les logiciels EDT et Pronote sont nécessaires au fonctionnement des ENT dans le second degré. Elles portent notamment sur l’organisation pédagogique, les emplois du temps ou les informations nécessaires au tableau de bord des actualités. Le ministère gagnerait à se doter d’un cadre à destination des acteurs (collectivités territoriales, éditeurs, chefs d’établissement) qui fixe la circulation des données, favorise l’interopérabilité et soit opposable ».
Un foisonnement d’outils, une mise en cohérence nécessaireLe ministère de l’Education dressait, en 2023, à l’occasion de la publication de sa stratégie numérique pour l’éducation, un bilan des difficultés rencontrées dans l’usage des outils numériques proposés par l’écosystème de l’éducation : « des interfaces complexes et hétérogènes, peu attractives, parfois éloignées des standards, inégalement accessibles et guère adaptées à la mobilité, une absence de portabilité des données nécessitant de multiples ressaisies, des ruptures de connexion entre les outils, des performances insuffisantes, etc. Cette situation (…) se traduit directement dans la qualité du service offert, avec une offre numérique éclatée entre de multiples portails ou services en ligne opérés par l’État (portail Scolarité services), les différents niveaux de collectivités locales et différents opérateurs publics et privés (logiciels de vie scolaire notamment). Cette multiplicité d’outils crée un parcours labyrinthique et incertain au détriment des usages, de la confiance et de la liberté de choix de certaines ressources numériques. Une réflexion commune des acteurs est nécessaire pour lever ces obstacles ».Pour structurer cette offre foisonnante, le ministère de l’éducation tablait sur le déploiement d’une authentification unifiée via ÉduConnect (avec l’objectif de 100 % des élèves utilisant leur identité ÉduConnect pour accéder aux outils et ressources numériques éducatifs à la rentrée 2026.Deux ans plus tard, l’IGESR actualise ce diagnostic : elle recense toute une série de difficultés qui résultent de la multiplicité des acteurs (ministère, collectivités, éditeurs privés) et de leur difficulté à se coordonner.« Le déploiement des ENT, sans plan directeur national, a pu provoquer de la perplexité et une certaine confusion chez les parents obligés parfois de gérer deux ou trois ENT différents en fonction du niveau de scolarisation de leurs enfants ».« Des parcours d’usage parfois déroutants » : « Si historiquement l’accès à l’ENT s’est fait par un navigateur à partir d’un ordinateur, l’apparition depuis 2010 des usages mobiles et plus récemment des applications mobiles a conduit à une fragmentation difficile à suivre pour les acteurs. Ainsi la cohabitation de l’application mobile ENT et de l’application Pronote peut engendrer des flux de communications, d’informations, et des sollicitations dans l’une ou l’autre des applications ou dans les deux. Cette juxtaposition de deux applications mobiles a fait perdre à l’ENT son rôle d’agrégateur, qui permettait depuis un point unique d’accéder aux différents services ».« Des recouvrements fonctionnels entre certains services, par exemple la messagerie et le cahier de textes, lorsqu’ils sont présents et activés tant dans l’ENT que dans le logiciel de vie scolaire. Si des établissements ont tenté de trouver une solution à ce problème en communiquant exclusivement par Pronote avec les parents, c’est en renonçant à certaines fonctionnalités pourtant essentielles comme la messagerie de l’ENT, en général jugée plus performante, notamment pour l’envoi de pièces jointes ».« l’emploi d’identifiants multiples, source de confusion pour les familles et les élèves mais aussi surcroit de travail d’assistance de la part des personnels éducatifs. (…) La mise en place d’EduConnect dans un ENT est à la main des collectivités territoriales ou des éditeurs. Mais certaines collectivités souhaitent maintenir une identité propre à l’ENT, et quelques établissements scolaires, de leur côté, décident de ne pas mettre en œuvre l’ENT de la collectivité, pourtant couplé à EduConnect, et déploient uniquement Pronote. Dans tous les cas, le choix de ne pas adosser le fonctionnement des services numériques de l’établissement scolaire à l’identité EduConnect prive les parents et les élèves d’un accès simplifié et sécurisé à l’ensemble des services ».L’IGESR plaide pour « une mise en cohérence des outils (...) autour d’un parcours utilisateur simplifié qui agrège les différents services constitutifs d’un ENT, y compris ceux de vie scolaire et les téléservices de l’éducation nationale, de façon à faciliter leur accès. La DGESCO, la DNE, les régions académiques et les collectivités territoriales doivent conduire cette mise en cohérence du parcours d’usage et des services, en associant les représentants des familles et les éditeurs / intégrateurs ».EduConnect est l’un des leviers de cette mise en cohérence : « une seule identité d’accès des parents et des élèves à l’ensemble des services est nécessaire. EduConnect doit être déployé par tous les projets ENT dans les écoles et établissements scolaires publics. Les régions académiques doivent y travailler avec les collectivités territoriales ».
Parents éloignés du numérique : « Des réponses encore insuffisantes »Le déploiement des ENT a été très tôt confronté au cas des familles les plus éloignées du numérique. « La crise sanitaire a mis en évidence l’importance des « inégalités quotidiennes » du numérique : qualité des connexions et leurs contraintes (comme les forfaits bloqués), absence ou faible qualité des équipements, partage intrafamilial des équipements, faible maitrise des outils de communication avec les enseignants » (Stratégie numérique pour l‘éducation).Il apparait « contradictoire et problématique que les parents qui ont le plus souvent besoin de bénéficier d’une aide pour leurs enfants ne puissent pas accéder à l’information qui leur est destinée à cause des infrastructures et de l’existence d’une fracture numérique entre l’école et la maison » observait le CNESCO en 2020.L’IGESR dresse, à son tour, le constat « d’une importante fracture numérique particulièrement marquée dans les établissements REP, REP+ et lycées professionnels, et de façon globale dans les établissements dont l’indice de position sociale (IPS62) est faible et au-dessous de la moyenne nationale … La fragilité socio-économique peut se doubler d’une fragilité linguistique et culturelle. C’est le cas d’une partie des familles allophones, plus exposées à cette double fragilité qui peut aggraver leur insécurité numérique ».« Face à de telles situations (qui peuvent présenter des degrés divers de gravité en fonction des établissements), aussi bien l’institution scolaire que les collectivités territoriales, le monde associatif ont essayé d’apporter des réponses ». L’IGESR recense un grand nombre d’initiatives locales (aides à l’équipement, réunions d’information ou de médiation, accompagnement des parents) que nationales, comme la « Trousse à projets ». L’inspection tire les enseignements de la politique des Territoires numériques éducatifs (TNE) mise en œuvre depuis 2021 dans une douzaine de départements. « Les TNE ont montré la difficulté à toucher et sensibiliser les parents, et les écueils rencontrés lors du déploiement du volet relatif à la parentalité numérique. Mais ce déploiement (doté d’un budget global de 7 M€) a permis d’expérimenter et de développer des pratiques et des organisations modélisantes ».La mission recommande de mobiliser, dans le cadre d’une « alliance éducative » les conseils départementaux, les associations (Ligue de l’enseignement, CEMEA, associations familiales), les conseillers numériques et France Services, les caisses d'allocations familiales, pour maintenir et développer, dans l’ensemble des territoires, cet accompagnement.« Au regard des difficultés multiples rencontrées par les familles les plus éloignées des ressources et des compétences numériques, l’IGESR plaide pour « une gouvernance interministérielle de l’accompagnement à la parentalité numérique, à laquelle le Ministère de l’éducation doit contribuer sur le volet scolaire et éducatif (…) Cette politique pourrait être portée par le ministère en charge de la famille, et s’appuyer sur la coordination d’un ensemble de contributeurs pour plus de cohérence et d’efficacité ».
Le droit à la déconnexionMalgré l’intérêt très largement reconnu des ENT, de nombreux témoignages ont alerté la mission de l'IGESR « sur les utilisations intempestives et parfois inappropriées des outils, générant de toutes parts du stress et témoignant d’un moindre respect non seulement de la vie privée à laquelle chacun aspire, mais aussi de la préservation de la santé nécessaire pour tous ».C’est le cas, par exemple, lorsque les parents prennent connaissance des notes en même temps que les élèves, voire parfois avant que ces derniers n’aient reçu de correction ou de remise de leur copie. Cela peut générer des tensions intrafamiliales, notamment lorsque la note est perçue comme insatisfaisante et que l’élève se trouve en difficulté pour en expliquer les critères d’évaluation.C'est principalement la question du droit à la déconnexion qui émerge. Certain.es enseignant.es portent des devoirs dans le cahier de textes qui n’ont pas été indiqués en classe et peuvent apparaître le soir pour le lendemain, le week-end pour le lundi ou au milieu des vacances scolaires. En sens inverse, les personnel.les de l’éducation nationale souhaitent également que soient encadrées les sollicitations des parents et des élèves leur parvenant le soir ou le week-end.Sauf en cas d'extrême urgence, le rapport recommande de paramétrer les outils numériques de façon à organiser une coupure des mises à jour et notifications après 19h avec reprise à 7h30 le lendemain matin et d'éviter la réception de notifications durant les congés scolaires.
Pix parents : un nouvel outil pour la parentalité numériqueDepuis 2021, tous les collégiens et lycéens français certifient leurs compétences numériques avec Pix.Pix s’adresse désormais aux parents, avec le lancement de nouveaux parcours thématiques liés à la parentalité numérique : des petits modules courts pour évaluer ses compétences face à des situations variées, et pour aborder des sujets comme le contrôle parental, les réseaux sociaux, la prévention du cyberharcèlement, ou encore l’orientation de ses enfants avec ParcourSup par exemple. Neuf parcours thématiques ont été mis en ligne.Lire la suite : Pix parents : un nouvel outil pour la parentalité numérique
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